Aucune institution internationale n’a fixé un jour unique pour célébrer les grands-parents. En France, la fête des grands-mères s’est installée au premier dimanche de mars depuis 1987, tandis que les grands-pères ont vu, plus tardivement, leur propre rendez-vous s’inscrire au premier dimanche d’octobre.
Selon la culture, l’époque ou la génération, la façon d’honorer les aînés se réinvente. Aucun calendrier mondial n’impose sa règle : chaque pays façonne ses usages, ses coutumes, sa date, parfois même son propre rituel.
Pourquoi la fête des grands-parents mérite toute notre attention
Les grands-parents n’ont rien d’accessoire dans la mosaïque familiale. Leur présence, bien au-delà du baby-sitting occasionnel ou de la rondeur des casseroles, dessine le lien vivant entre les générations. Transmission, solidarité, repères : ils incarnent ces valeurs et bien plus, au fil des années. Dès qu’arrive le printemps pour les grands-mères ou l’automne pour les grands-pères, une porte s’ouvre sur une mémoire collective, sur ce récit silencieux qui façonne l’identité de chaque famille.
Cette fête, notée d’une simple ligne dans l’agenda, prend un poids tout particulier. Par leur influence discrète, les aînés nourrissent l’enfance et installent le terreau des souvenirs. Instants fugaces, anecdotes répétées au fil des repas, gestes transmis en silence… Dans le rythme effréné du quotidien, ces journées incitent à faire halte. On se pose, on valorise les liens, on se rappelle d’où l’on vient pour donner sens à ce que l’on devient.
Très souvent à l’arrière-plan, les aînés occupent à nouveau la scène lors de cette fête. Leur rôle rejoint naturellement celui reconnu aux mères et aux pères, mais il apporte une dimension d’enracinement et de continuité. Ce cap familial encourage l’expression et l’écoute, met à l’honneur une transmission bien réelle : celle d’une histoire, d’une expérience, et de ces valeurs, patience, ouverture, résilience, que seuls plusieurs printemps permettent de faire germer et éclore.
Quelle est la date exacte de la fête des grands-parents en France ?
En France, la fête des grands-mères a lieu chaque premier dimanche de mars. De nombreux enfants attendent ce moment avec excitation pour offrir dessins, poèmes ou bouquets, signes simples mais précieux de reconnaissance et de tendresse.
La fête des grands-pères intervient pour sa part au premier dimanche d’octobre. Cette célébration s’impose peu à peu, témoignant d’une envie nouvelle de ne pas oublier les papys dans cette farandole d’hommages familiaux.
Pour y voir clair dans le calendrier, voici un rappel précis des dates françaises associées à la fête des grands-parents :
- Fête des grands-mères : premier dimanche de mars
- Fête des grands-pères : premier dimanche d’octobre
Ces temps forts, alignés sur le calendrier français, marquent plus qu’un simple rendez-vous. Ils réaffirment le lien entre générations, rappellent la place de choix réservée aux grands-parents et renforcent ces attaches qui, de tout temps, soutiennent la famille.
Petite histoire d’une célébration récente mais pleine de sens
La tradition n’est pas si ancienne : la fête des grands-mères en France a émergé en 1987, d’abord lancée par la marque Grand’Mère pour son anniversaire. Ce qui aurait pu rester une opération promotionnelle s’est enraciné, gagnant la faveur du public et des familles. Rapidement, cette journée a rejoint les fêtes institutionnelles sans jamais se perdre dans la routine.
Pour les grands-pères, ce coup de projecteur est arrivé en 2008. Il ne s’agissait plus seulement d’imiter la fête dédiée aux grands-mères, mais bien de reconnaître la diversité des figures tutélaires qui veillent sur chaque lignée familiale.
Au fil du temps, d’autres pays ont pris des chemins variés. Aux États-Unis, le Grandparents Day existe depuis la fin des années 1970, placé le premier dimanche après la fête du Travail. En Italie, la célébration tombe le 2 octobre. Les Polonais font la distinction : d’abord la grand-mère le 21 janvier, puis le grand-père le lendemain. Le Japon, quant à lui, réserve le troisième lundi de septembre pour honorer l’ancienneté et la sagesse de ses aînés, alors qu’au Brésil, la coutume s’attache au 26 juillet.
Depuis peu, l’Église catholique a institué la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, chaque quatrième dimanche de juillet, inscrivant cette journée dans une logique de transmission et de gratitude universelle. Partout, l’hommage aux aînés franchit les frontières et met en avant ce fil invisible reliant les générations.
Des idées pour partager des moments inoubliables avec ses grands-parents
La fête des grands-parents donne l’occasion de consolider les liens, de célébrer la mémoire vivante du cercle familial et de rendre hommage à la transmission des valeurs. Les cadeaux confectionnés à la main, les créations d’écoliers ou les objets personnalisés touchent à coup sûr. Et les fleurs, toujours : mimosa, lys, roses, selon la saison et l’inspiration du moment.
Mais l’essence de la fête, c’est le partage du temps. Réaliser ensemble un gâteau, feuilleter un vieil album, marcher côte à côte, ou encore s’initier à une activité artistique : ces expériences forgent des souvenirs bien plus durables et nourrissent ce sentiment d’appartenance.
Pour varier les façons de créer du lien à l’occasion de la fête des grands-parents, voici quelques suggestions à tester :
- Composer un album photo retraçant les étapes clés de la famille.
- Lancer un appel vidéo pour réunir petits et grands, même éloignés par les kilomètres.
- Participer à un atelier manuel ou à une activité bénévole à plusieurs générations.
Parfois, un projet se met en place pour filmer une recette ou pour enregistrer les histoires familiales, histoire de ne rien perdre de cette richesse accumulée. Ces moments rappellent que l’essentiel réside dans la proximité, l’attention et la joie de renforcer la mémoire commune.
Chaque nouvelle édition de la fête des grands-parents tisse un peu plus le fil qui unit passé et présent, renouvelle la promesse de transmission et fait vibrer la grande famille, au rythme d’un souvenir, d’un sourire, d’une poignée de mains qui traversent le temps.












